Posted by : Le Club Algérien des Pharmaciens de L'Industrie lundi 19 novembre 2012


“Afin de rationaliser le bon usage des médicaments, un guide national sera 

élaboré prochainement », a déclaré le directeur général du Centre national
de pharmacovigilance et de matériovigilance (CNPM), M. Helali, lors d’une
conférence nationale sur l’usage rationnel des médicaments.
PUBLIE LE : 17-11-2012 | 0:00
D.R
“Afin de rationaliser le bon usage des médicaments, un guide national sera élaboré prochainement », a déclaré le directeur général du Centre national de pharmacovigilance et de matériovigilance (CNPM), M. Helali, lors d’une conférence nationale sur l’usage rationnel des médicaments.




Le conférencier a expliqué que « ce guide sera soumis à l’expertise internationale qui le validera avant sa promulgation, il doit tracer enfin un cadre scientifique actualisé pour l’accès à des soins performants et garantis par des médicaments efficaces et sûrs, à coûts abordables à titre individuel ou collectif.»

Il a souligné en outre que « le CNPM a mis en place un programme de promotion de l’usage rationnel des médicaments. Le centre a pour obligation statutaire de participer à l’amélioration de l’efficience des actes prophylactiques et thérapeutiques par l’expertise et l’étude de cas. 
Dans le cadre de l’exécution de ses missions statutaires, un programme national de promotion de l’usage rationnel des médicaments en Algérie (PURMA) a été entrepris à l’échelle nationale, dès 2004, à travers des études sectorielles dans le pays qui ont utilisé les méthodes de recherche appliquée reconnues par l’OMS et la communauté scientifique internationale, comme étant les plus représentatives et opérationnelles. 

Le conférencier a expliqué que « ces études réalisées dans vingt wilayas, permettront non seulement  d’identifier les points forts et les points faibles de notre système de soins  de base, mais fourniront une occasion de comparer nos prestations avec d’autres pays afin de tirer profit des expériences qui existent à travers  le monde, particulièrement dans les pays en développement. »

Par ailleurs, l’orateur a estimé qu’« il faut équilibrer les dépenses pour garantir un système sanitaire sain car le problème de la santé en Algérie n’est pas un problème de manque de moyens mais un problème de gestion.»
De son côté, Mme Hanoune, de l’institut national de santé publique, a indiqué que « la réorganisation du fonctionnement du système de santé effectuée en 2007 est loin d’être satisfaisante, d’autant plus qu’elle n’a pas été adaptée au facteur démographique.»

La responsable a soulevé au cours de sa présentation de nombreuses questions relatives au pouvoir d’achat qui est reste très faible, en dépit de la situation économique du pays.
Dans le même contexte, Mme Hanoune a mis l’accent sur la nécessité d’améliorer la couverture vaccinale, notamment, dans les régions éloignées du pays.

Wassila Benhamed
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/34830

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