Posted by : Le Club Algérien des Pharmaciens de L'Industrie lundi 4 juin 2012


PARIS - Les industriels français du médicament générique ont réclamé lundi un encadrement des prescriptions médicales pour favoriser la substitution de leurs produits aux médicaments de marque, en pointant le coût élevé de ces derniers pour la collectivité.

Une étude BVA réalisée à la demande de leur association Générique, même médicament (Gemme) montre qu'en moyenne, les médecins généralistes utiliseraient la mention +non substituable pour 22% de leurs prescriptions, permettant de ne pas substituer le médicament prescrit par un générique.

En 2011, l'usage abusif et non justifié de la mention +non substituable+ aura coûté près de 180 millions d'euros à l'assurance maladie et 80 millions d'euros supplémentaires à l'assurance maladie complémentaire, affirme le Gemme.

L'association souligne qu'elle a régulièrement alerté les pouvoirs publics et l'assurance maladie sur l'incidence élevée de la mention +non substituable+ sur les ordonnances et les difficultés rencontrées par les pharmaciens.

Mais aucune action résolue n'a été mise en oeuvre, regrette-t-elle dans un communiqué.

Afin de maximiser les économies collectives, la relance de la politique générique doit ainsi s'appuyer sur des actions fortes pour encadrer les pratiques de prescription, prône le Gemme.

Il convient en effet qu'en cette période de contrainte budgétaire forte, tous les acteurs prennent part aux objectifs d'efficience, estime l'association.

L'étude commandée par le Gemme a été réalisée par BVA du 19 au 30 mars auprès de 200 médecins généralistes.


(©AFP / 04 juin 2012 13h13) 
http://www.romandie.com/news/n/_Generiques_les_industriels_pour_encadrer_les_pratiques_de_prescription69040620121315.asp

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