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- Marché algérien de l’industrie pharmaceutique : Un secteur à forte valeur ajoutée
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Le Club Algérien des Pharmaciens de L'Industrie
samedi 1 mars 2014

L’augmentation constante du PIB en Algérie se traduira par une augmentation des niveaux de consommation des produits pharmaceutiques, en 2010 le PIB en Algérie augmentait de 3,843%.
De nos jours, l’industrie pharmaceutique est considérée comme l’une des industries les plus grandes et les plus croissantes sur le plan global. D’un point de vue plus économique, l’industrie pharmaceutique a acquis une importance croissante et stratégique pour le développement total d’une nation et le développement continu de ses secteurs de la santé et de l’économie.
En ce qui concerne l’Algérie, le Livre Blanc sur l’industrie pharmaceutique dans la région du MENA : défis et recommandations, du laboratoire Boehringer Ingelheim indique que les besoins du marché pharmaceutique sont fournis par la fabrication locale et l’importation ; la fabrication locale consiste en des fabricants algériens et étrangers.
L’Algérie importe des médicaments dont la valeur s’élève à environ 1,8 milliard de dollars par an, ce qui représente près de 70% de la consommation annuelle algérienne. La taille totale du marché en Algérie est formée de 28% d’entreprises internationales, 44% des dix premières sociétés multinationales et 28% d’entreprises locales. Saïdal est le plus grand fabricant du pays, il possède un centre de R & D qui développe cinq à six médicaments génériques par an. Simedal et la Centrale algérienne de Pharmacie sont les deux autres entreprises du secteur public concernées par l’importation de produits pharmaceutiques. Au début de 2001, 44 unités de production à travers le pays ont été enregistrées. La production nationale des fabricants satisfait 35% de la demande nationale en produits pharmaceutiques, mais à peine 10% des produits figurant sur la liste des médicaments essentiels. Un secteur privé local a vu le jour (5 entreprises en 2000), mais jusqu’à récemment, il ne représente pas plus de 5% du total de la production nationale. Le marché pharmaceutique de l’Algérie, soutenu par la croissance de sa population devrait être optimiste.
Un marché à fort potentiel de développement
L’un des plus grands marché dans la région du MENA en raison de la croissance de sa population, avec une grande quantité de professionnels formés, l’Algérie comptait 38,48 millions de citoyens en 2012.
L’augmentation constante du PIB en Algérie va résulter en une augmentation des niveaux de consommation des produits pharmaceutiques, en 2010 le PIB en Algérie augmentait de 3,843%. Les prévisions pour 2015 estiment que le PIB en Algérie va augmenter de 3 à 5% annuellement entre 2010 et 2015. La richesse économique croissante, associée à une classe moyenne grandissante est accompagnée de dépenses de soins de santé qui augmentent. Les dépenses de produits pharmaceutiques ont augmenté de 3 milliards de dollars en 2011 à 3,19 milliards en 2012, alors que les dépenses en soins de santé ont augmenté de 7,28 milliards de dollars en 2011 à 7,81 milliards de dollars en 2012. Il y a lieu d’ajouter à cela, le succès remporté par les compagnies pharmaceutiques locales à attirer des compagnies multinationales pour des accords d’octroi de licence en recherche et développement. A titre d’exemple, Novo Nordisk s’est associé à Saïdal afin de produire l’insuline grâce au transfert technologique et de connaissances.
La présence de filiales engagées dans la production de médicaments génériques. A titre d’exemple la compagnie de fabrication « Tabuk Pharmaceuticals Manufacturing Company » (entreprise privée) possède deux filiales : Tabuk Pharmaceutical Research Company opérant en Jordanie et Tabuk en Algérie. Les pouvoirs publics encouragent l’industrie pharmaceutique locale et l’utilisation des médicaments génériques afin de réduire les dépenses en soins de santé. Le 4 mars 2008, ceux-ci ont approuvé les mesures qui encouragent la production et la distribution de médicaments génériques. Suite à ces directives, les médicaments de marque ne pourront pas être enregistrés si un produit générique similaire est déjà sur le marché ou si son prix est supérieur de 25% à celui du produit de référence publié. De plus, les importations seront uniquement autorisées pour ces médicaments dont la fabrication locale est insuffisante au marché algérien.
L’Algérie dépend largement sur les importations de différents médicaments afin de satisfaire la demande locale croissante, du moment que la production locale ne suffit pas à satisfaire leurs besoins.
Ceci dit, l’engagement du gouvernement à améliorer le développement humain à travers les politiques de santé publique, l’infrastructure et l’éducation, du moment que l’Algérie récolte les retombées économiques de la flambée des prix du pétrole qui entraîne une forte reprise des investissements dans le système de santé. L’Algérie a un système de protection social très développé, offrant une large gamme d’options pour divers acteurs pour se lancer sur le marché. La contrefaçon est en baisse en raison de la sophistication croissante des organismes décisionnaires et l’uniformité grandissante de la chaîne d’approvisionnement, entraînant une augmentation considérable des investissements.
En ce qui concerne l’Algérie, le Livre Blanc sur l’industrie pharmaceutique dans la région du MENA : défis et recommandations, du laboratoire Boehringer Ingelheim indique que les besoins du marché pharmaceutique sont fournis par la fabrication locale et l’importation ; la fabrication locale consiste en des fabricants algériens et étrangers.
L’Algérie importe des médicaments dont la valeur s’élève à environ 1,8 milliard de dollars par an, ce qui représente près de 70% de la consommation annuelle algérienne. La taille totale du marché en Algérie est formée de 28% d’entreprises internationales, 44% des dix premières sociétés multinationales et 28% d’entreprises locales. Saïdal est le plus grand fabricant du pays, il possède un centre de R & D qui développe cinq à six médicaments génériques par an. Simedal et la Centrale algérienne de Pharmacie sont les deux autres entreprises du secteur public concernées par l’importation de produits pharmaceutiques. Au début de 2001, 44 unités de production à travers le pays ont été enregistrées. La production nationale des fabricants satisfait 35% de la demande nationale en produits pharmaceutiques, mais à peine 10% des produits figurant sur la liste des médicaments essentiels. Un secteur privé local a vu le jour (5 entreprises en 2000), mais jusqu’à récemment, il ne représente pas plus de 5% du total de la production nationale. Le marché pharmaceutique de l’Algérie, soutenu par la croissance de sa population devrait être optimiste.
Un marché à fort potentiel de développement
L’un des plus grands marché dans la région du MENA en raison de la croissance de sa population, avec une grande quantité de professionnels formés, l’Algérie comptait 38,48 millions de citoyens en 2012.
L’augmentation constante du PIB en Algérie va résulter en une augmentation des niveaux de consommation des produits pharmaceutiques, en 2010 le PIB en Algérie augmentait de 3,843%. Les prévisions pour 2015 estiment que le PIB en Algérie va augmenter de 3 à 5% annuellement entre 2010 et 2015. La richesse économique croissante, associée à une classe moyenne grandissante est accompagnée de dépenses de soins de santé qui augmentent. Les dépenses de produits pharmaceutiques ont augmenté de 3 milliards de dollars en 2011 à 3,19 milliards en 2012, alors que les dépenses en soins de santé ont augmenté de 7,28 milliards de dollars en 2011 à 7,81 milliards de dollars en 2012. Il y a lieu d’ajouter à cela, le succès remporté par les compagnies pharmaceutiques locales à attirer des compagnies multinationales pour des accords d’octroi de licence en recherche et développement. A titre d’exemple, Novo Nordisk s’est associé à Saïdal afin de produire l’insuline grâce au transfert technologique et de connaissances.
La présence de filiales engagées dans la production de médicaments génériques. A titre d’exemple la compagnie de fabrication « Tabuk Pharmaceuticals Manufacturing Company » (entreprise privée) possède deux filiales : Tabuk Pharmaceutical Research Company opérant en Jordanie et Tabuk en Algérie. Les pouvoirs publics encouragent l’industrie pharmaceutique locale et l’utilisation des médicaments génériques afin de réduire les dépenses en soins de santé. Le 4 mars 2008, ceux-ci ont approuvé les mesures qui encouragent la production et la distribution de médicaments génériques. Suite à ces directives, les médicaments de marque ne pourront pas être enregistrés si un produit générique similaire est déjà sur le marché ou si son prix est supérieur de 25% à celui du produit de référence publié. De plus, les importations seront uniquement autorisées pour ces médicaments dont la fabrication locale est insuffisante au marché algérien.
L’Algérie dépend largement sur les importations de différents médicaments afin de satisfaire la demande locale croissante, du moment que la production locale ne suffit pas à satisfaire leurs besoins.
Ceci dit, l’engagement du gouvernement à améliorer le développement humain à travers les politiques de santé publique, l’infrastructure et l’éducation, du moment que l’Algérie récolte les retombées économiques de la flambée des prix du pétrole qui entraîne une forte reprise des investissements dans le système de santé. L’Algérie a un système de protection social très développé, offrant une large gamme d’options pour divers acteurs pour se lancer sur le marché. La contrefaçon est en baisse en raison de la sophistication croissante des organismes décisionnaires et l’uniformité grandissante de la chaîne d’approvisionnement, entraînant une augmentation considérable des investissements.
Wassila Benhamed