Posted by : Unknown lundi 3 décembre 2012

Le fabricant castrais de médicaments et cosmétiques ambitionne de doubler son chiffre d’affaires d’ici 2020. Il a confié à l’Usine Nouvelle sa stratégie pour y parvenir. 

Sortir de l’ombre. A l’occasion de l’annonce de sa certification AFAQ 26 000 (une démarche volontaire permettant d’évaluer la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)) le groupe Pierre Fabre a levé le voile ce jeudi matin, sur ses ambitions. L’occasion était propice pour le fabricant de médicaments et cosmétiques à base d’actifs végétaux: avec un score de 624 points sur 1 000, il a obtenu le niveau « confirmé » (dernier palier avant le niveau d’excellence) pour sa politique RSE. Et devient le premier laboratoire pharmaceutique à avoir réalisé cette démarche, selon l’organisme Afnor Certification.
Une stratégie "durable" malgré le changement de dirigeant
Consolider sa gouvernance RSE et les initiatives en faveur du développement durable sur ses sites internationaux font bien sûr partie de ses objectifs pour les années à venir. Le groupe castrais entend aussi rassurer sur sa stratégie, alors qu’il vient de changer de directeur général pour la quatrième fois en quatre ans, avec l’arrivée de Didier Miraton. "Nous n’aurions pas pris le risque d’être là ce matin", si la stratégie du groupe n’était pas "durable", indique Eric Ducourneau, directeur général adjoint en charge des affaires publiques, économiques, juridiques et réglementaires, interrogé par l’Usine Nouvelle. Quant aux ambitions du laboratoire, elles sont de taille. "A l’horizon 2020, nous comptons doubler notre chiffre d’affaires en passant à 4 milliards d’euros, dont 70% seront réalisés à l’international" contre 50% aujourd’hui, annonce Luc Péligry, directeur général adjoint en charge des finances, des opérations et du développement durable.
Pas d’acquisition en cosmétique
Pour y parvenir, Pierre Fabre pourrait acquérir des produits en phase de recherche et même des entreprises du secteur pharmaceutique, en France ou à l’international, confie Luc Péligry à L’Usine Nouvelle. Alors que son activité est répartie à 52% dans la dermo-cosmétique et 48% dans le médicament, des rachats en cosmétique sont exclus, le groupe ayant déjà huit marques à soutenir. En parallèle, il entend poursuivre ses efforts en R&D - qui représente un investissement annuel de 200 millions d’euros - en particulier dans l’oncologie, la dermatologie, la neuropsychiatrie et la santé féminine. L’activité cardiovasculaire ayant été stoppée en 2008.
Une filiale en Corée du Sud pour 2013
Très implanté en Europe du Sud, une zone particulièrement touchée par la crise, le groupe poursuit l’ouverture à l’international de filiales principalement destinées à la distribution, 95% de sa production étant réalisée en France, un ancrage qui lui est cher. Il compte se renforcer dans les BRIC, où il est déjà implanté, notamment au Brésil, un marché gigantesque où il ne réalise encore que 20 millions d’euros de chiffre d’affaires. Quant à la prochaine filiale à ouvrir, ce pourrait être la Corée du Sud en 2013, où il travaille déjà avec un distributeur.
Pour se financer, cette entreprise - dont l’actionnaire de référence est une fondation reconnue d’utilité publique- pourra notamment compter sur les 83,2 millions d'euros que viennent de lui verser le laboratoire d’homéopathie et les membres de la famille Boiron. Ces derniers ont ainsi repris l'intégralité de la participation de 15,5% que Pierre Fabre détenait dans Boiron depuis la fusion intervenue entre Dolisos (filiale du groupe castrais) et Boiron, en 2005.

Source :  http://www.usinenouvelle.com/article/exclusif-le-groupe-pierre-fabre-a-l-affut-d-une-acquisition-dans-la-pharmacie.N187068

 

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