vendredi 14 septembre 2012
« Ce projet va nous permettre de réduire la facture des
importations de médicaments. Aujourd’hui, l’Algérie importe tous les
anticancéreux », explique notre source. La facture algérienne
d’importation d’anticancéreux va atteindre 20 milliards de dinars en
2012, dont la moitié représente des médicaments de la biotechnologie.
L’Algérie, qui enregistre plus de 45 000 nouveaux cas de cancer par an
cherche à développer sa production de médicaments pour réduire les
importations et sa dépendance vis‑à‑vis de l’étranger. « Nous
commencerons par une gamme d’anticancéreux et nous élargirons dans
l’avenir », ajoute la même source.
La nouvelle société, qui sera basée dans le pôle pharmaceutique de
Sidi Abdellah, à l’ouest d’Alger, entamera la production d’anticancéreux
dans 14 mois, soit vers la fin de l’année 2013, selon la même source.
« Cette société produira des anticancéreux en forme sèche et injectable,
mais pas les médicaments issus de la biotechnologie. Ces derniers
représentent en valeur 50 % des importations algériennes
d’anticancéreux », explique une source proche du dossier.
Le montant de cet investissement n’a pas encore été divulgué par
notre source. De même que les modalités de fonctionnement de
l’entreprise. « Les Koweitiens n’ont pas de savoir‑faire dans la
production de médicaments et encore moins dans les anticancéreux. Il
faudrait attendre pour voir avec qui Saidal va produire ces
anticancéreux et qui va les garantir. Dans ce projet, les Koweitiens
joueront le rôle d’intermédiaires entre Saidal et la société qui dispose
de la technologie pour produire ces médicaments. Ils participeront
aussi au financement du projet », explique un responsable du secteur de
la santé, qui a requis l’anonymat.
http://www.tsa-algerie.com/economie-et-business/lancement-dimanche-du-projet-d-usine-algerienne-de-medicaments-anticancereux_22121.html
Club Algérien Des Pharmaciens De L'industrie
