Quelques jours après sa nomination au gouvernement en qualité de ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière à la place du Dr Djamel Ould-Abbès, Abdelaziz Ziari a commencé à procéder à des changements aux commandes des principaux organismes et institutions relevant de son secteur. 

Ainsi, il a installé le Pr Mohamed Mansouri à la direction générale de l’Agence nationale du médicament.

Ce dernier avait remplacé, au mois de juin dernier, le Pr Mohamed Tazir à la tête de l’Institut Pasteur d’Algérie. Il assumait auparavant la gestion du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques. Hier, c’était au tour du Pr Omar Kezzal, qui assurait jusqu’alors la charge de principal responsable de l’Agence nationale du sang, d’être installé à la direction générale de l’IPA. 

En opérant un transfert de dirigeants d’un organisme à un autre, le ministre de tutelle crée à chaque mouvement un état de vacance. Il lui revient, à présent, de trouver un responsable pour l’Agence nationale du sang et un chef pour le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques. Il faudra savoir aussi si d’autres changements sont à prévoir, aussi bien dans le segment médicament, qu’hospitalier. 

À ce propos, Abdelaziz Ziari a réuni, la semaine dernière, les principaux acteurs dans l’industrie pharmaceutiques (Union nationale des opérateurs pharmaceutiques, Syndicat national des pharmaciens d’officine, Pharmacie centrale des hôpitaux, pharmaciens hospitaliers…), afin de s’enquérir de la situation des marchés pharmaceutique et parapharmaceutique et surtout de trouver des solutions aux récurrentes indisponibilités de médicaments, souvent vitaux dans le traitement de maladies chroniques ou graves.